mercredi, septembre 25

FAITS DIVERS – Le profil du principal suspect après la mort de Philippine, 19 ans, commence à se dessiner. Trois jours après la découverte du corps de cette étudiante enterrée dans le bois de Boulogne à Paris, un suspect de 22 ans, condamné par le passé pour viol et sous le coup d’une OQTF, a été interpellé mardi 24 septembre en Suisse.

Cet homme est âgé de 22 ans et de nationalité marocaine, a précisé à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information d’Actu 17.

Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP qu’un suspect avait été « identifié et interpellé ce jour dans le canton de Genève ». « Une demande d’extradition va être adressée aux autorités suisses », a-t-il ajouté.

Le suspect a pu être confondu après un minutieux travail d’étude de la téléphonie et de la vidéosurveillance, notamment quand celui-ci a retiré de l’argent à un distributeur de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, avec la carte bancaire de Philippine, indique Le Parisien.

Selon le parquet, le suspect, « en situation irrégulière sur le territoire français, a été condamné en octobre 2021, pour des faits de viol commis en 2019 (alors qu’il était mineur) ». Il avait été « libéré, en fin de peine, au mois de juin 2024 ».

Selon la source proche du dossier, le suspect était sorti de détention le 20 juin et avait été placé en centre de rétention administrative (CRA) à Metz.

Inscrit au fichier des personnes recherchées

Le 3 septembre dernier, un juge des libertés et de la détention avait validé sa sortie du centre de rétention. Une mesure assortie d’une obligation de pointer. Le 4 septembre, le Maroc avait fait « parvenir l’autorisation d’expulsion » aux autorités françaises, selon cette source.

La veille du meurtre, le 19 septembre, le suspect avait été inscrit au fichier des personnes recherchées, parce qu’il ne respectait pas son obligation de pointer, toujours selon cette source.

La victime était étudiante à l’université de Paris-Dauphine. Son corps avait été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, situé dans l’ouest parisien, lors d’une battue samedi après-midi.

C’est sa famille qui avait signalé sa disparition. L’étudiante avait été vue pour la dernière fois vendredi à l’heure du déjeuner, à l’université.

Selon une source policière, des témoins avaient raconté avoir vu un homme muni d’une pioche dans le secteur.

L’enquête, ouverte pour homicide volontaire, a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

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