Non, il ne sera pas requis. Mais il faudra prévenir son entreprise de la date du congé et de sa durée en respectant un certain délai (qui sera fixé par décret, et compris entre 15 jours et un mois, selon le texte adopté par les parlementaires).
Le délai pourra être plus court si le congé est pris immédiatement après le congé de paternité ou d’adoption (là encore, on en saura plus une fois le décret paru).
Attention, il ne suffira pas de prévenir son employeur : il faudra aussi demander l’indemnisation à sa caisse d’assurance-maladie « en indiquant la durée de congé ainsi que ses dates de début et de fin », avait précisé le gouvernement lors du dépôt du projet de loi, en octobre.




