- Pendant la réunion annuelle de la Radiological Society of North America, un groupe de chercheurs a présenté une étude.
- Selon elle, la quantité de graisse viscérale pourrait être liée à l’âge du cerveau.
- L’auteur principal de l’étude suggère qu’un sport en particulier pourrait aider à garder une bonne santé cérébrale en vieillissant.
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Bien dans son sport, bien dans son corps
La fin de l’année approchant à grands pas, nombreux sont ceux qui prennent le temps de réfléchir à des bonnes habitudes à mettre en place (nouvelle fenêtre)pour l’année à venir. Si vous aviez besoin d’une raison de plus de décider à vous mettre au sport pour 2026, n’attendez plus : une étude récemment présentée lors de la réunion annuelle de la Radiological Society of North America, et rapportée par le Washington Post
(nouvelle fenêtre), a révélé que ceux qui avaient une masse musculaire (nouvelle fenêtre)plus importante avaient tendance à avoir un cerveau plus jeune que ceux qui avaient une masse musculaire plus faible.
Au cours de cette étude, un groupe de chercheurs de l’université de médecine de Washington à St Louis a analysé les scanners d’environ 1.200 hommes et femmes de 40 à 60 ans, environ, et en bonne santé. Grâce à l’intelligence artificielle (nouvelle fenêtre), ils ont mesuré précisément la masse musculaire (nouvelle fenêtre)et les différents types de graisse corporelle des patients. Ils ont ensuite comparé les images de leurs cerveaux à celles de dizaines de milliers d’autres patients, afin de déterminer « l’âge »
de leurs cerveaux.
Un sport en particulier est « très important » pour avoir un cerveau en bonne santé
Après leurs analyses, ils ont conclu que plus la masse musculaire est élevée, plus le cerveau paraît jeune, et à contrario, une quantité importante de graisse viscérale était associée à un cerveau plus âgé. Cyrus Raji, professeur associé de radiologie et de neurologie à la faculté de médecine de l’université Washington et principal auteur de l’étude, explique au Washington Post
que l’étude n’a pas examiné l’influence des muscles et de la graisse sur le cerveau, mais que ces deux tissus « libèrent diverses substances biochimiques capables de migrer jusqu’au cerveau et d’y déclencher différents processus »
.
Il en conclut que le sport, particulièrement s’il renforce la masse musculaire, est un élément crucial pour avoir un cerveau qui vieillit bien. Pour lui, le sport de « résistance »
(avec des élastiques ou des poids, comme la musculation) est « très important »
pour avoir un cerveau en bonne santé. Dans leur étude, les scientifiques soulignent cependant certaines limites de leur étude : celle-ci n’a pas encore fait l’objet d’une relecture par leurs pairs et ils n’ont pas trouvé de lien de causalité entre la graisse viscérale et l’âge du cerveau.
