dimanche, mai 5

Pour participer à la plantation d’un milliard d’arbres d’ici à 2030, Emmanuel Macron avant lancé le programme « un jeune, un arbre ».
Selon les chiffres dévoilés mercredi au Salon de l’agriculture, 1 247 classes ont planté des arbres en 2023-2024.
Les cinq départements en tête sont les Bouches-du-Rhône, le Lot, la Loire-Atlantique, la Moselle et le Doubs.

« Une génération dans laquelle chaque collégien aura planté son arbre. » Le 4 septembre 2022, après les terribles incendies de l’été, Emmanuel Macron avait dessiné cet horizon lors d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube HugoDécrypte. L’opération « un jeune, un arbre » devait alors concourir à atteindre l’objectif fixé par le gouvernement français : planter un milliard d’arbres d’ici à 2030 pour renouveler une forêt française menacée par le changement climatique.

À l’occasion du Salon de l’agriculture, les ministres Marc Fesneau et Christophe Béchu ont fait un point d’étape mercredi sur ce programme, au côté de collégiens et de lycéens, afin de montrer que ça avance. Au total, 1 247 classes ont planté des arbres en 2023-2024, selon les chiffres du gouvernement.

Aucun arbre dans le Val-de-Marne

Des données qui varient d’un département à l’autre. Parmi les départements dans lesquels les collégiens ont le plus planté d’arbres, se trouvent en première position les Bouches-du-Rhône, avec 53 classes mobilisées, à égalité avec le Lot, devant la Loire-Atlantique (47), la Moselle (44) et le Doubs (38 classes). 

Nombre de classes ayant planté des arbres en 2023-2024. – (Ministère de l’Agriculture, Ministère de la Transition écologique)

En fin de classement, le Val-de-Marne, avec aucune classe mobilisée, puis les départements de la Marne, de Corse-du-Sud, des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis (une classe chacun), mais aussi le Puy-de-Dôme et l’Orne (deux classes).

Fin novembre, dans le Jura, Emmanuel Macron avait lui-même planté des chênes et des cèdres de l’Atlas avec une quarantaine de collégiens. L’opération est décriée par certains qui dénoncent un plan reposant sur des « coupes rases », une pratique sylvicole qui consiste à couper l’ensemble d’une parcelle d’un coup pour replanter ensuite de nouveaux arbres.

Un rapport rendu cet été préconise d’investir 8 à 10 milliards d’euros pour renouveler les forêts françaises dans les dix prochaines années. 

Si la superficie des forêts en France a augmenté, celles-ci sont en mauvais état : sécheresse, incendies, ravageurs. Ce plan vise à rendre les forêts plus adaptées au changement climatique.


Marianne ENAULT

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