mardi, décembre 30

Les Aigles de Carthage ne voulaient laisser aucune chance au hasard et avaient leur destin en main lors de cette troisième journée. Mais les hommes de Sami Trabelsi auraient sans doute pu sceller plus sereinement leur qualification au prochain tour. Le duel du jour entre les Aigles et les Taifa Stars a accouché d’un match nul très indécis qui a fait les affaires de la Tanzanie dans la course aux huitièmes, passée devant l’Angola au classement des meilleurs troisièmes.

Ismaël Gharbi a pourtant essayé d’emballer le match d’entrée, d’une frappe puissante sur le poteau de Masaranga qui aurait pu filer entre les gants du gardien tanzanien (14e). L’ailier d’Augsbourg a récidivé quelques minutes plus tard en tentant de lober le portier d’un tir lointain depuis le milieu de terrain (25e).

Malgré ces deux grosses alertes pour la Tanzanie, les Aigles ont eu beaucoup de peine à percer le bloc tanzanien et à retrouver leur jeu séduisant affiché jusqu’alors. Ils ont été soulagés par un pénalty opportun juste avant la mi-temps après l’accrochage d’Ibrahim Hamad sur Mastouri. Cette fois-ci, Gharbi ne s’est pas fait prier pour ouvrir son compteur (43e, 1-0).

Trop peu incisifs depuis le coup d’envoi, les Tunisiens se sont fait surprendre par une frappe de Feisal Salum qui s’est logée au ras du poteau de Dahmen (48e, 1-1). Une égalisation qui permet toujours aux Aigles de Carthage de rejoindre les huitièmes de finale, mais qui leur a donné des sueurs froides tant la menace d’une victoire tanzanienne planait au-dessus des Aigles en seconde période.

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Troisième victoire pour le Nigeria

Le Nigeria avait fait le boulot de son côté lors des deux premières journées et était assuré de disputer les huitièmes de finale fort de deux succès en poche. Éric Chelle a donc logiquement fait tourner son effectif en titularisant de nouveaux joueurs (Onuachu, Simon, Ogbu…) mais en laissant les clés de l’attaque à son artificier en chef Victor Osimhen, capitaine lors de cette 3e journée.

Mais même avec la moitié de ses titulaires laissés au repos, Paul Onuachu a rapidement prouvé au technicien franco-malien qu’il disposait aussi de sérieuses options sur son banc pour seconder son habituelle armada offensive. L’imposant avant-centre (2m01) a ouvert le score à bout portant sur un service de Dele-Bashiru (28e, 1-0).

Largement dominateurs, les Super Eagles se dirigeaient sans forcer vers un troisième succès logique dans cette phase de groupes. La main en dehors de la surface du gardien ougandais Salim Magoola (56e), entré à la mi-temps après la blessure d’Onyango, leur a ouvert la voie royale vers une large correction. Onyedika a aggravé le score en s’offrant un doublé dans la foulée, d’une frappe entre les jambes du gardien (62e, 2-0) puis d’un tir à l’entrée de la surface qui a fait mouche (67e, 3-0).

Le but de Rogers Mato (75e, 3-1) est venu faire sourire les supporters ougandais présents dans les tribunes du stade de Fès, même si les Cranes étaient déjà condamnés.

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