samedi, décembre 20
Manifestation pour réclamer des réformes des systèmes de santé et d’éducation publics, à Casablanca, le 6 octobre 2025.

La dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée au Maroc avait laissé aux supporteurs des Lions de l’Atlas un goût amer. Le 26 mars 1988 à Casablanca, leur équipe avait terminé quatrième en s’inclinant face à l’Algérie (1-1), l’éternel rival, aux tirs au but (4-3).

Devant son public, le royaume aurait pu prendre sa revanche en 2015, mais il avait renoncé à organiser la CAN à cause de l’épidémie d’Ebola et des risques de contamination liés aux déplacements de supporteurs. Cette décision prise tardivement avait provoqué l’ire de la Confédération africaine de football (CAF) et entraîné le transfert du tournoi en Guinée équatoriale.

Il aura donc fallu attendre presque quatre décennies pour que la plus prestigieuse des compétitions du continent africain revienne au Maroc, qui sera opposé aux Comores pour son premier match, dimanche 21 décembre, au complexe prince Moulay-Abdellah de Rabat. Emmenés par leur capitaine superstar Achraf Hakimi – il pourrait faire son retour pour le match d’ouverture après une blessure à la cheville –, les Marocains, premiers Africains au classement de la FIFA (11e) et demi-finaliste de la Coupe du monde 2022, se verraient bien succéder à la Côte d’Ivoire, vainqueur en 2024, en soulevant le trophée lors de la finale du 18 janvier 2026.

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