La baignade est interdite depuis jeudi 22 août sur la Côte fleurie pour cinq communes.
C’est dû à la présence potentielle de bactéries dangereuses dans l’eau.
Les grandes marées pourraient être en partie à l’origine de cette pollution.
Suivez la couverture complète
Galères de vacances
Plus de cris d’enfants s’amusant dans les vagues en cette fin d’été. Drapeau rouge et coups de sifflet perturbent en revanche la quiétude des plages de la Côte fleurie, dans le Calvados, depuis ce jeudi 22 août.
Cinq communes sont concernées par cette interdiction de se baigner : Trouville-sur-Mer, Deauville, Blonville-sur-Mer, Benerville-sur-Mer et Villers-sur-Mer. En cause : la présomption d’une pollution de l’eau. Parce qu’en amont, les fleuves qui se jettent dans la Manche ont enregistré un taux important de la bactérie fécale Escherichia coli (E. coli).
Pas de dernier bain, donc, pour les vacanciers interrogés par TF1, dans le reportage sur place du JT de 13H, diffusé ce vendredi 23 août, à retrouver dans la vidéo en tête de cet article, qui trouvent cela « dommage », mais relativisent pour la plupart. « On a eu 9 mm de pluie en très peu de temps vendredi dernier, ça a généré un lessivage des routes. Tout ça finit dans les ruisseaux. Et se jumellent à ce phénomène des marées de plus forts coefficients », détaille, pour sa part, Marc Bourhis, directeur général des services de la communauté de communes « Cœur Côte fleurie ».
Le fleuve local, la Touque, qui se jette entre Deauville et Trouville, draine les eaux de ruissellement potentiellement contaminées par l’élevage ou les habitations vers les lieux de baignade. Situées en baie de Seine, ces plages sont plus vulnérables que d’autres à ces bactéries selon Marc Bourhis, « car l’argile drainé par la Seine empêche les UV (rayonnement ultraviolet, NDLR) de les tuer, ce qui se produit par exemple sur les côtes rocheuses de Bretagne ou de la Méditerranée ».
Possible réouverture d’ici la fin de journée
Le fleuve local, la Touque, qui se jette entre Deauville et Trouville, draine les eaux de ruissellement potentiellement contaminées par l’élevage ou les habitations vers les lieux de baignade. Situées en baie de Seine, ces plages sont plus vulnérables que d’autres à ces bactéries, selon Marc Bourhis, « car l’argile drainé par la Seine empêche les UV (rayonnement ultraviolet, NDLR) de les tuer, ce qui se produit par exemple sur les côtes rocheuses de Bretagne ou de la Méditerranée ».
C’est donc par mesure de précaution que ces plages ont été fermées. « On fait deux à trois prélèvements d’eau par jour. Une fois emmenés au laboratoire et après analyses, si les résultats sont bons, on pourra proposer leur réouverture », rassure Arnaud Lhomme, chargé d’études et projets chez Véolia Eau Normandie.
L’Union européenne définit la qualité d’une eau de baignade comme « bonne » en dessous de 100 unités, moyenne entre 100 et 1000 et mauvaise au-delà d’après Marc Bourhis, qui estime que la situation devrait revenir à la normale vendredi soir, sauf en cas de fortes pluies.