En pleine enquête sur la rupture de câbles sous-marins en mer Baltique, la Chine s’est dite « disposée à coopérer ».
Dans l’affaire, un vraquier chinois est suspecté, car présent dans la zone au moment où les câbles ont été sectionnés.
Plus tôt dans la semaine, Stockholm a appelé le bateau à rejoindre ses eaux territoriales.
La Chine propose son aide. Suite à la rupture de câbles sous-marins en mer Baltique , la Suède poursuit son enquête pour déterminer qui en est à l’origine. Après avoir demandé à un vraquier chinois , dont la navigation a été perçue comme suspecte, de se rendre dans les eaux territoriales suédoises pour contribuer à l’enquête, Pékin s’est également dit « disposé à coopérer », ce vendredi 29 novembre.
Demande officielle de coopération
« La Chine est disposée à coopérer avec les pays concernés pour établir les faits et assurer la manifestation de la vérité », a indiqué vendredi Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « La Chine et la Suède sont en communication étroite sur cette question », a-t-elle souligné lors d’un point presse régulier. La veille, la Suède avait envoyé une demande officielle de coopération à la Chine afin de « clarifier » le rôle du cargo chinois ancré au large de ses côtes.
La rupture de deux câbles sous-marins en mer Baltique les 17 et 18 novembre a été considérée comme un possible acte de sabotage. Peu après, il a été mis en évidence que le Yi Peng 3, un vraquier construit en 2001, a navigué dans la zone des câbles à peu près au moment où ils ont été sectionnés, selon des sites de suivi des navires, sans que rien ne l’incrimine dans l’immédiat. Pour l’instant, la marine danoise et les gardes-côtes suédois surveillent le cargo, immobilisé depuis le 19 novembre dans l’étroit détroit de Kattegat entre la Suède et le Danemark.