samedi, juin 29

Les arnaques aux faux billets pullulent à l’approche des JO.
200 gendarmes tentent au quotidien de débusquer deux types d’escroqueries.
Une équipe de TF1 a mené l’enquête.

À un peu plus d’un mois du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris, les escroqueries en ligne se multiplient. En quelques clics, on tombe sur des centaines d’annonces de revente de faux billets pour les épreuves des JO. Les cyber-gendarmes ont recensé fin mai un total de 338 sites frauduleux, dont 51 ont été fermés et 140 ont été mis en demeure pour faire cesser la vente sur des sites officiels non autorisés. 

« Ça monte en puissance. Et plus on va se rapprocher des Jeux, plus vous allez avoir de propositions pour les réseaux sociaux« , met en garde le capitaine Etienne Lestrelin, qui dirige la cellule de lutte contre la fraude à la billetterie pour les JO de Paris 2024, dans l’enquête du JT de TF1 à voir en tête de cet article. Une équipe de 200 agents effectue une veille quotidienne sur internet et les réseaux sociaux afin de débusquer ces escroqueries.  

C’est quelque chose de très organisé

Le capitaine Etienne Lestrelin.

Il existe deux types d’escroquerie. Certains postent des annonces sur des sites officiels de revente de billets, à l’image des deux places proposées à 2500 euros pour la « finale d’athlétisme » que montre notre reportage, tandis que d’autres utilisent des faux sites de vente de billets en ligne dans le but de collecter vos informations personnelles et bancaires. Ces derniers sont généralement hébergés à l’étranger, dans des pays peu coopératifs sur l’échange d’informations. « C’est quelque chose de très organisé« , souligne capitaine Etienne Lestrelin.

Pour rappel, les billets pour les épreuves des JO de Paris 2024 sont en vente uniquement sur le site officiel de la billetterie. Par ailleurs, aucun billet ni aucun visuel n’existent encore pour le moment, il y a seulement un QR code. Selon un décompte datant de fin mai, 8,3 millions de billets ont été vendus sur les 10 millions qui seront mis en vente au total. Si vous prévoyez d’en acheter, redoublez de vigilance !


M.D. | Reportage : Amandine Creff et Sophie Chevallereau.

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