vendredi, décembre 5
Lors du vote de la loi definance de fin de gestion, à Paris, le 2 décembre 2025.

Ce n’est pas un mirage : l’Assemblée nationale est parvenue à adopter un texte budgétaire. Alors que le sort des budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale reste toujours aussi incertain, les députés ont approuvé, mardi 2 décembre, par une très courte majorité de 217 voix contre 213, le compromis trouvé en commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2025. Ce vote ouvre la voie à l’adoption définitive du texte par le Parlement. Le Sénat doit se prononcer mercredi. Au vu de la copie finale, largement marquée du sceau sénatorial, les conclusions de la commission mixte devraient être approuvées sans difficulté au Palais du Luxembourg.

Le PLFG, une nouvelle catégorie de loi de finances créée en 2021, procède à différents ajustements budgétaires, ouvrant de nouveaux crédits et en supprimant d’autres. Au total, il annule 4,2 milliards d’euros pour ce qui concerne les dépenses pilotables de l’Etat, et 6,1 milliards d’euros hors de ce périmètre. De quoi s’assurer que le déficit public se limitera bien à 5,4 % du produit intérieur brut (PIB) en fin d’année. « Ce projet de loi démontre que nous sommes capables de piloter la dépense avec vigilance et transparence », a fait valoir Amélie de Montchalin, la ministre des comptes publics. Devant la commission des finances, il y a quelques semaines, elle avait vu dans ce texte un « jalon essentiel » pour « respecter » la cible de déficit, après deux années de dérapage politiquement ravageuses.

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