- Invitée de « Bonjour ! La Matinale TF1 » ce jeudi, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet affiche sa confiance sur les débats budgétaires.
- « Je demande à chacun de laisser les députés et le gouvernement travailler, il y a des compromis », assure-t-elle.
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Avec l’instabilité politique, la France aura-t-elle un budget 2026 ?
L’Assemblée nationale parviendra-t-elle à voter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ? Depuis mardi 2 décembre, les députés ont repris les travaux en deuxième lecture sur ce texte profondément modifié par le Sénat. Et, à cinq jours du scrutin, l’hypothèse d’atteindre plus de votes pour que de votes contre ne semble pas franchement la plus probable. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, se veut toutefois optimiste.
« Confiante », Yaël Braun-Pivet ne veut pas du 49.3
« Dans l’hémicycle, je vois une majorité de députés qui ont envie de réussir »
, affirme-t-elle ce jeudi, invitée de « Bonjour ! La Matinale TF1 » (voir vidéo en tête de cet article). « Je vois cette volonté. Cela me rend confiante. »
D’après elle, « le compromis est à portée de main »
. « Je vois Les Républicains et le bloc central faire des pas, et je vois les socialistes faire des efforts »
, poursuit-elle.
Si les députés du PS aux Républicains en passant par le camp gouvernemental votent pour, le texte serait forcément adopté. Pourtant, la partie est loin d’être gagnée pour le gouvernement, d’autant qu’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a d’ores et déjà exclu de voter pour, et hésite entre une abstention et un vote contre. « Laisse le débat parlementaire se faire »
, répond Yaël Braun-Pivet à l’ancien Premier ministre. « Je demande à chacun de laisser les députés et le gouvernement travailler. Il y a des compromis : regardez la question des surprimes des mutuelles. C’est ce qu’il faut encourager, pas bloquer. »
Dernière hypothèse pour tenter de faire adopter le budget : recourir au 49.3. Le chef du gouvernement Sébastien Lecornu y a renoncé, mais plusieurs voix, notamment à droite, plaident pour son retour. Les députés favorables à la stabilité, mais hostiles à voter pour la copie finale, pourraient ainsi permettre l’adoption du budget sans avoir à se prononcer. Ce que ne souhaite pas Yaël Braun-Pivet. « Il faut que l’Assemblée nationale débatte et aille au vote »
, martèle-t-elle. « Je fais tout pour que l’Assemblée puisse sereinement débattre de tous les sujets. Il y a du monde dans l’hémicycle, donnons sa chance au débat parlementaire. »




