mardi, décembre 16
L’université Paris-I - Panthéon-Sorbonne, le 30 mars 2018.

L’expression est devenue courante : du point de vue budgétaire, plus de 70 % des universités sont « à l’os ». De Lille à Pau en passant par Saint-Etienne, Paris, Rouen, Tours ou Reims, les chefs d’établissement sonnent l’alarme à l’heure de voter, mi-décembre, des budgets en déficit. « Les universités innovent, rationalisent, optimisent. Mais leurs marges de manœuvre sont désormais épuisées », résume leur association représentative, France Universités.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, à chaque loi de finances, la responsabilité de l’Etat est pointée, puisque celui-ci ne rembourse pas aux universités la totalité des moyens qu’elles engagent pour financer des mesures salariales et réglementaires, dont le montant frôle les 500 millions d’euros, en plus des 360 millions d’euros déjà non financés en 2025 et reconductibles.

Face à ces « manquements budgétaires de l’Etat employeur » – les personnels des universités sont des fonctionnaires –, France Universités prévient que des établissements procéderont à une réduction massive de leurs capacités d’accueil en licence et en master et que des antennes locales pourront être amenées à fermer.

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