jeudi, novembre 28

Invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 » ce jeudi, Renaud Muselier a fustigé l’attitude du Rassemblement national vis-à-vis du gouvernement.
Selon le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, censurer le gouvernement reviendrait à « mettre le chaos » dans le pays.

Le Rassemblement national va-t-il censurer le gouvernement ? C’est la question qui agite le milieu politique. Dans les prochains jours, le Premier ministre Michel Barnier, privé de majorité à l’Assemblée nationale, pourrait activer l’article 49.3 de la Constitution afin de passer le projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour 2025. Il s’exposerait alors à une motion de censure – la gauche promet déjà d’en déposer une – qui, si elle est votée conjointement par le RN , ferait tomber le gouvernement.

Le RN veut changer les projecteurs sur Madame Le Pen parce qu’elle est potentiellement condamnée

Renaud Muselier sur TF1

« La tentative de déstabilisation du pays » via une motion de censure « aura lieu », anticipe déjà Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, invité de TF1 ce jeudi 28 novembre (voir vidéo en tête de cet article). Le délégué régional de Renaissance, le parti soutenant Emmanuel Macron , accuse le RN de vouloir « mettre le chaos » dans le pays en cas de censure. « La démarche du RN est de changer les projecteurs sur Madame Le Pen parce qu’elle est potentiellement condamnée » lors de son procès sur les assistants parlementaires , estime-t-il. « Elle les met sur le gouvernement. »

« La logique du RN est d’essayer de prendre le pouvoir par les urnes ou de mettre le chaos », fustige-t-il encore, soulignant qu’« écouter le RN ne veut pas dire adhérer au RN ». En région Paca, où il a été élu face au parti de Jordan Bardella en 2021, « je les écoute, mais je les combats », poursuit Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, selon qui il est nécessaire que le gouvernement ne tombe pas et qu’un budget soit voté. « Nous avons la guerre à nos frontières, l’Europe est en difficulté, et on dirait que ce n’est pas grave », dénonce-t-il. « Seul l’avenir de Madame Le Pen compte ? »


I.N

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