Le géant du café américain a été condamné par un tribunal de Los Angeles à indemniser un homme qui dit avoir été « défiguré » par une boisson chaude de la marque.
L’un des gobelets qu’il venait récupérer au drive-in s’est renversé sur ses genoux, provoquant des « des lésions nerveuses débilitantes au niveau » de son entrejambe, selon la plainte.
Starbucks a décidé de faire appel de la décision, rapporte la presse américaine.
La scène a été capturée par les caméras de surveillance du magasin. Un livreur brûlé par une boisson chaude de chez Starbucks vient d’obtenir gain de cause auprès de la justice. Un tribunal de Los Angeles a condamné la chaîne américaine de cafés à verser 50 millions à la victime pour des faits remontant à 2020. L’un des trois gobelets qu’il venait récupérer au drive-in était tombé sur ses genoux alors qu’il se trouvait au volant de son véhicule. La conséquence, selon lui, d’une erreur de l’employée qui avait mal enfoncé les verres dans le support en carton.
L’avocat du livreur assure que « la vie de son client a été changée à jamais ». « Aucune somme d’argent ne pourra réparer le préjudice catastrophique permanent qu’il a subi », insiste-t-il, cité par NBC Los Angeles (nouvelle fenêtre). D’après la plainte, il est question de brûlures au troisième degré, de « défiguration » et de « lésions nerveuses débilitantes au niveau des organes génitaux ». La victime souffre également de stress post-traumatique depuis l’incident.
« Compatissant », Starbuck annonce son intention de faire appel. « Nous ne sommes pas d’accord avec la décision du jury selon laquelle nous sommes responsables de cet incident et nous pensons que les dommages-intérêts accordés sont excessifs », déclaré un porte-parole de la société dans un communiqué relayé par CNN (nouvelle fenêtre). « Nous nous sommes toujours engagés à respecter les normes de sécurité les plus strictes dans nos magasins, y compris en ce qui concerne la manipulation des boissons chaudes », ajoute-t-il.
Ce n’est pas la première fois qu’une boisson chaude entraîne une plainte devant la justice. CNN rappelle qu’en 1994, c’est la chaîne de fast-food McDonald’s qui avait été poursuivie par une femme brûlée par son café. Elle avait alors remporté 3 millions de dollars.