dimanche, décembre 28
Brigitte Bardot au Conseil européen pour condamner la chasse aux phoques, le 24 janvier 1978.

Son premier combat avait ciblé les conditions d’abattage du bétail, sa dernière action fut un don plus qu’important – 350 000 euros – de sa fondation, annoncé en février 2018, pour accélérer la construction d’une maison de retraite pour éléphants de cirque à Bussière-Galant (Haute-Vienne). Entre les deux, un engagement sans faille : une fois annoncé le clap de fin de sa carrière cinématographique, la grande affaire de la vie de Brigitte Bardot, morte dimanche 28 décembre à l’âge de 91 ans, aura été la cause animale.

« Sans les animaux, je me serais suicidée », confiait-elle au Monde en janvier 2018, alors qu’elle venait de publier Larmes de combat (Plon), un livre « testamentaire » portant ses convictions, ses révoltes et ses espérances pour la défense des animaux. Coïncidence ? En 1973, la dernière image du dernier plan de son dernier film, L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse Chemise, la montre une colombe à la main. « J’arrête le cinéma, c’est fini, ce film est le dernier. J’en ai marre ! », annonce-t-elle durant le tournage. S’ensuit une promesse : elle consacrera désormais sa gloire et sa fortune à la défense des animaux. Mais son engagement est bien antérieur.

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