dimanche, juin 30

Bruxelles voulait une réponse d’Alger au plus tard le 24 juin, et la réplique algérienne est intervenue au terme de ce délai, annonçant un durcissement du bras de fer entre l’Algérie et l’Union européenne. Le 14 juin, la Direction commerciale de la Commission européenne a saisi, par le biais d’une note verbale que Le Point Afrique a pu consulter, le Conseil d’association concernant « un différend » entre Alger et Bruxelles.

« Le différend en l’espèce est apparu en 2021, quand l’Algérie a commencé à introduire une série de mesures par lesquelles les autorités de l’Algérie ont imposé certaines entraves aux exportations et aux investissements de l’Union européenne en Algérie », entame ce document diplomatique. Plusieurs missives ont été, depuis, envoyées par Bruxelles au ministère algérien du Commerce. En vain.

À LIRE AUSSI Zone de libre-échange avec l’UE : Alger à reculons

La dernière note verbale énumère une série de mesures prises par l’Algérie dans sa politique de l’importation et de l’investissement étranger. Par exemple, le fait d’exiger aux entreprises importatrices un certificat obtenu auprès de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (certificat Algex), « délivré après une procédure peu transparente », pour chaque opération de domiciliation bancaire ; l’interdiction d’importation de produits en marbre et en céramique ; des taux d’intégration handicapant pour l’importation ; des restrictions en termes d’actionnariat pour les importateurs […] Lire la suite

Partager
Exit mobile version