samedi, octobre 26

« Un péché qui entache notre âme » : le président américain Joe Biden a présenté vendredi des excuses historiques aux peuples amérindiens, dont les enfants ont été arrachés à leur famille durant plus d’un siècle par l’Etat pour les placer dans des pensionnats où ils étaient maltraités, dans un but d’assimilation forcée.

L’objectif de ces pensionnats était d’effacer la culture, la langue et l’identité des Amérindiens. Beaucoup d’enfants y ont subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles, selon un récent rapport gouvernemental. « Je m’excuse formellement, en tant que président des Etats-Unis, pour ce que nous avons fait », a déclaré Joe Biden depuis la réserve amérindienne de Gila River, en Arizona. Il a fait observer un moment de silence pour honorer « les personnes perdues et les générations vivant avec ce traumatisme ».

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Ces pensionnats ont existé entre le début du XIXe siècle et les années 1970. Selon le rapport gouvernemental, au moins 973 enfants sont décédés dans ces structures. « Les enfants arrivaient à l’école, étaient déshabillés, leurs cheveux qu’on leur disait sacrés étaient coupés. Leurs noms étaient littéralement effacés, remplacés par un numéro ou un nom anglais », a énuméré le président américain.

Certains étaient « contraints à des travaux forcés, certains adoptés sans le consentement de leurs parents biologiques, d’autres laissés pour morts […] Lire la suite

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