dimanche, décembre 28

Accepter le plan B. Marine Le Pen, triple candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, a déclaré ce dimanche 28 décembre que Jordan Bardella pourrait remporter « à sa place » l’élection présidentielle de 2027. La patronne des députés RN doit être jugée en appel à partir du 13 janvier et jusqu’au 12 février dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN.

En première instance, le tribunal correctionnel de Paris l’avait condamnée à quatre ans d’emprisonnement dont deux fermes, 100 000 euros d’amende et surtout à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate, qui hypothèque sérieusement ses chances de concourir une nouvelle fois pour l’Élysée.

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Dans La Tribune Dimanche, Marine Le Pen a déclaré : « Je ne pense pas pouvoir quitter le combat mais le combat peut avoir mille visages. Il y a quelqu’un d’autre, les idées vont survivre, l’avenir de la France est assuré », en évoquant le nom de Jordan Bardella, l’actuel président du parti d’extrême droite. « Il fut un temps où on pouvait prendre une balle. Aujourd’hui, on prend une balle judiciaire. Ça signifie votre mort, en réalité », a-t-elle ajouté.

Jordan Bardella, 30 ans, « fait l’objet d’une campagne de dénigrement absolument inouïe. J’ai deux millions de fois plus confiance dans la jeunesse de Jordan qui est militant politique depuis quinze ans et qui vit tout ce que cet engagement peut offrir de moins confortable, que j’avais confiance dans la jeunesse d’Emmanuel Macron », a également estimé la présidente des députés RN, face aux critiques sur le peu d’expérience aux responsabilités du président du RN.

Énième appel à la dissolution

Sur la situation politique, Marine Le Pen juge que « le gouffre, la rupture entre les Français et le président l’obligeaient à retourner aux urnes comme le prévoit la Constitution ». Mais « Macron ne veut rien, ce n’est pas un être rationnel » et « le désordre actuel vient de son refus de dissoudre ».

Elle a critiqué la loi spéciale adoptée faute de budget de l’État, qu’elle juge « un leurre », et déplore que le gouvernement dépende du Parti socialiste, « qui a fait 1,5 % à la dernière présidentielle et qui gouverne au chantage ». « Il faut retourner voter d’urgence. C’est même une urgence absolue. Et s’il y a dissolution, je serai amenée à aller directement devant le Conseil constitutionnel car il est le seul juge de la validité d’une candidature dans une situation d’urgence », a-t-elle enfin estimé.

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