samedi, mars 15

Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres israélo-américains.
Cette proposition intervient dans le cadre d’un accord permettant de poursuivre les discussions sur la trêve avec l’État hébreu dans la bande de Gaza.
Mais Israël accuse notamment le mouvement islamiste palestinien d’avoir recours « à la manipulation et à la guerre psychologique ».

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Israël et le Hamas en guerre

La libération des otages toujours au cœur de négociations entre le Hamas et Israël. Le groupe islamiste a annoncé, vendredi 14 mars, être prêt à libérer un israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres israélo-américains. Une proposition qui intervient dans le cadre d’un accord permettant de poursuivre les discussions sur la trêve avec l’État hébreu dans la bande de Gaza.

Le Hamas a « répondu positivement » à une « proposition des médiateurs » et signifié « son accord à la libération du soldat israélien Edan Alexander, qui détient la nationalité américaine, en plus de [la restitution] des corps de quatre autres [otages] binationaux« , a-t-il précisé dans un communiqué. Un dirigeant du mouvement islamiste, Taher al-Nounou, a précisé à l’AFP que les cinq otages libérés « en vertu de la nouvelle proposition américaine » étaient « des prisonniers israéliens détenant la nationalité américaine ».

Le Hamas n’a « pas bougé d’un millimètre »

Israël a toutefois accusé le mouvement islamiste palestinien de n’avoir « pas bougé d’un millimètre » dans les discussions indirectes en cours à Doha et d’avoir recours « à la manipulation et à la guerre psychologique« .

Comme pour les autres libérations d’otages ayant eu lieu depuis le 19 janvier, celles des Israélo-américains devraient avoir lieu en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Mais « de nouveaux critères ont été convenus » et ils incluent « une hausse du nombre de détenus palestiniens devant être libérés en échange« , a indiqué à l’AFP une source proche du Hamas, sans fournir plus de détails. Selon une source palestinienne proche des négociations, une nouvelle période de trêve de 50 jours débutera le jour où les otages seront rendus à Israël, pendant laquelle les belligérants négocieront un cessez-le-feu permanent et la libération du reste des captifs.  

De nouvelles négociations indirectes sur le fragile cessez-le-feu à Gaza entré en vigueur le 19 janvier ont débuté mardi au Qatar, où Steve Witkoff, émissaire du président américain, Donald Trump, pour le Moyen-Orient, avait été dépêché pour participer aux discussions. 

Steve Witkoff avait pour mandat de négocier la libération d’une partie des otages, incluant a minima ceux ayant la nationalité américaine, contre l’extension de la trêve pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu’à la mi-avril, afin d’avoir plus de temps pour discuter de la suite.


T.G. avec AFP

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