lundi, décembre 22

Après Kendrick Lamar, Bad Bunny. Le 8 février 2026 au Levi’s Stadium de Santa Clara, en Californie, Benito Antonio Martínez Ocasio, de son nom, deviendra le premier artiste latino-américain à assurer seul le spectacle de la mi-temps de la finale du Super Bowl, l’événement télévisé le plus regardé aux États-Unis. “C’est pour mon peuple, ma culture et notre histoire”, a déclaré l’artiste aux trois Grammy Awards dimanche 28 septembre au soir lors de l’annonce.

“Ce sera la deuxième fois que le Portoricain monte sur la scène d’un Super Bowl, l’un des événements télévisés les plus regardés des États-Unis, et du monde”, rappelle le média portoricain El Nuevo Día. Le chanteur de 31 ans avait en effet déjà participé, en compagnie d’autres artistes, telle la Colombienne Shakira, au spectacle du 54e Super Bowl, en 2020.

Dans la presse latino-américaine, c’est la jubilation et la fierté qui prédomine. “Il aura très exactement treize minutes (et plusieurs millions de paires d’yeux braquées sur lui) pour faire entrer dans l’histoire les rythmes du reggaeton et la voix de la Caraïbe”, s’enthousiasme le site cubain en exil CiberCuba. “Historique : Bad Bunny assurera le show de la mi-temps du Super Bowl LX”, écrit de son côté ElSalvador.com, ajoutant que ce concert “marque une consécration pour les Latinos dans l’événement sportif le plus suivi de la planète”.

Contexte pesant

D’autres titres préfèrent insister sur le contexte qui pèse sur la communauté latino-américaine résidant aux États-Unis. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a en effet engagé une politique d’expulsions massives de sans-papiers, systématiquement assimilés à des criminels. Le républicain a notamment alloué 45 milliards de dollars (38,2 milliards d’euros) à l’ICE, la police de l’immigration américaine, pour la rétention des immigrés au cours des quatre prochaines années.

“L’artiste portoricain avait décidé de ne pas faire passer sa tournée actuelle par les États-Unis, en raison des inquiétudes que suscitent les descentes de l’ICE contre les immigrés”, remarque le quotidien mexicain AS.

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