La vice-présidente américaine Kamala Harris a labouré le terrain ce dimanche 18 août en Pennsylvanie, un État clé pour la présidentielle de novembre, avant de rejoindre Chicago pour une convention d’investiture sous haute sécurité.
« Nous sommes tous dans le même bateau… 79 jours (d’ici l’élection), Hannah! » a dit la démocrate de 59 ans à une électrice, en participant brièvement à une opération de démarchage téléphonique, l’une des étapes d’une tournée en bus.. « Je ne nous vois pas du tout en favoris », a-t-elle dit à la presse, soucieuse peut-être de tempérer la véritable euphorie que les bons sondages suscitent dans son camp.
« Nous devons mériter chaque voix et cela veut dire être sur la route, à la rencontre des gens », a-t-elle ajouté.
Un État très convoité
Devant un groupe de bénévoles, Kamala Harris a jugé, dans une allusion implicite à la rhétorique agressive de son rival Donald Trump, que « les prétendus dirigeants qui ne pensent qu’à écraser les autres sont des lâches ».
La vice-présidente a apporté des pâtisseries dans une caserne de pompiers, avant d’aller à la rencontre de l’équipe de football américain d’un lycée – un clin d’oeil à la carrière d’enseignant et d’entraîneur de son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz.
Elle s’est aussi arrêtée dans une supérette pour acheter des chips, confiant au passage que son soda préféré était la « root beer », une boisson gazeuse sucrée typiquement américaine.
La Pennsylvanie est l’un des États les plus convoités par la démocrate comme par son rival républicain, qui ne l’avait perdu que d’un cheveu face à Joe Biden en 2020. Donald Trump y était samedi, et il retournera ce lundi dans cet État où il avait fait l’objet d’une tentative d’assassinat en juillet.
« Elle est folle », a dit le milliardaire de 78 ans à propos de sa rivale. Privé de son meilleur ennemi depuis le retrait de Joe Biden, Donald Trump multiplie les attaques personnelles contre cette adversaire plus jeune de presque 20 ans.
Article original publié sur BFMTV.com