mercredi, novembre 27

“Citizen Musk” (Time Magazine), “Planète Elon” (The Spectator), “Perturbateur en chef” (The Economist), “L’autre vainqueur” (Internazionale), … Depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, le 5 novembre, la presse étrangère n’en a plus que pour Elon Musk, le patron de X, Tesla et Space X, l’homme le plus riche du monde (et de très loin), qui rêve d’aller conquérir Mars et qui, pour y parvenir, entre autres choses, a largement contribué à faire élire son nouveau meilleur ami, le milliardaire républicain de Mar-a-Lago, résidence où il a désormais ses entrées.

“Dans presque toutes les réunions organisées ces derniers jours par Donald Trump dans sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride, se trouve un homme qui n’a jamais remporté la moindre élection, qui n’a jamais occupé de fonctions officielles et qui, il y a encore quelques mois, n’entretenait pas de relations proches avec l’ancien – et désormais futur – président, écrivait récemment The New York Times dans un article traduit sur notre site. Cet homme, c’est Elon Musk… Il est incontestablement devenu le simple citoyen le plus puissant des États-Unis.”

Mi-novembre, le nouveau président élu n’a d’ailleurs pas hésité à le propulser à la tête d’un ministère de l’Efficacité gouvernementale. Mais son influence va bien au-delà. Et, surtout, il ne s’agit plus seulement de lui. C’est une véritable oligarchie de la tech, pour reprendre les termes de la presse américaine, qui est en passe de prendre le pouvoir aux États-Unis. C’est ce mouvement de fond que nous avons choisi de décrypter cette semaine.

Pour bien comprendre en quoi cette oligarchie à l’américaine se distingue de “sa variante postsoviétique”, il faut lire l’article de The Atlantic en ouverture de notre dossier. Écrit quelques jours avant l’élection, il annonce déjà tout ce qui est en train de se produire et analyse ce qui sous-tend le rapprochement entre les milliardaires de la Big Tech et Donald Trump : “Ce qu’ils veulent, s’alarme Franklin Foer, c’est mettre à profit leurs relations avec l’État pour, à terme, le supplanter. Ils veulent prendre la main sur les programmes et les systèmes qui étaient jusqu’à présent le pré carré de l’État. Leur alliance avec Trump est, en réalité, un coup de force.”

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