En regardant l’émission C ce Soir, le lundi 6 janvier dernier, je me demandais ce qu’Aurélien Bellanger venait faire sur ce plateau dédié à l’attentat contre Charlie Hebdo et à la liberté d’expression. Je me disais qu’il était là pour une seule raison : apporter le fameux « dissensus » propre à ces talk-shows (mais en faut-il systématiquement ?) à un moment où les commémorations, qui débutaient le lendemain, allaient rappeler l’immense élan d’union nationale qui suivit les attentats et qui s’était matérialisé dans la manifestation historique du 11 janvier 2015.
Je ne fus pas déçu ! Dès qu’il prit la parole, Bellanger partit dans une diatribe anti-Charlie, visant notamment son ancien rédacteur en chef Philippe Val, qui ne l’était plus depuis 2009, mais qu’il rendit responsable d’avoir fait de Charlie Hebdo « la pointe du combat avancé de l’Occident… capable d’une ironie dont les autres n’étaient pas capables », et d’enfoncer le clou en considérant que « Charlie était devenu un véhicule de supériorité civilisationnelle », rien que ça…
Val, Cabu, Wolinski, Charb, hommes de gauche antiracistes et anticolonialistes de toujours, au service du colonialisme occidental blanc… On aura tout entendu, vraiment. C’est vrai que 7 « unes » sur l’islam (21 sur le christianisme) entre 2005 et 2015 (pour 523 « unes ») selon Le Monde, ça nous pose des suprémacistes blancs obsédés par l’islam…
Un niveau d’indécence absolu
J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel niveau d’indécen […] Lire la suite
