Le président vénézuélien Nicolás Maduro a activé mardi 7 janvier au soir, soit un peu moins de trois jours avant son investiture, un plan militaro-policier national alors que les autorités ont déjà réalisé un déploiement massif de forces de sécurité dans la capitale Caracas.
Nicolás Maduro a été proclamé vainqueur du scrutin de juillet avec 52 % des voix par le Conseil national électoral (CNE) qui n’a cependant pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, disant avoir été victime d’un piratage informatique. Celui-ci est jugé peu crédible par de nombreux observateurs.
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L’opposition a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs et assure que son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutian a obtenu plus de 67 % des voix. Elle qui n’avait plus appelé à de grands rassemblements depuis des semaines, a lancé un mot d’ordre de mobilisation ce jeudi 9 janvier sans préciser de date ni d’heure pour la manifestation. L’objectif est de faire dérailler la cérémonie d’investiture de Maduro, prévue à l’Assemblée nationale ce vendredi à midi.
Des arrestations en masse
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