dimanche, juin 23

Cette semaine se tenait au Tadjikistan une conférence internationale sur l’eau. Le pays a beau être réputé être le château d’eau de l’Asie centrale, il souffre de problèmes d’irrigation. Ce pays dirigé sans discontinuer depuis la chute de l’URSS par un seul homme, Emomali Rakhmon, est aussi de plus en plus victime d’événements climatiques extrêmes, au point parfois de devoir gérer une autre question délicate : celle des déplacés climatiques internes, suite à des catastrophes nombreuses comme les inondations.

Avec notre envoyée spéciale à Douchanbé, Anissa El Jabri

37°C, un soleil qui tape fort et fait rechercher l’ombre salvatrice des arbres. D’un côté, les hauteurs de la montagne, de l’autre, une petite rivière de deux mètres de large. Rien qui laisse deviner au premier abord qu’un drame s’est joué il y a trois semaines.

Lors de la fonte des neiges du printemps, la rivière a multiplié son cours par 50. Elle s’est aussi chargée de boue, détruisant tout sur son passage. « Ici, c’était la maison de mes voisins, plus exactement leur salon, et là, c’était la chambre de leurs enfants, là leur jardin… Tout a été détruit et emporté par le flot de boue », indique un habitant.

« Toute notre vie est ici »

Ici, c’est cette route d’une poussière ocre qui s’infiltre partout sur laquelle on chemine. Elle a été construite pour laisser passer les bulldozers. Ils s’activent encore 7 jours sur 7 pour dégager les amas de cailloux charriés par l’énorme coulée de boue qui a détruit une partie du village.

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