dimanche, octobre 13

Le musée parisien du quai Branly consacre une exposition saisissante aux pratiques de zombification à Haïti. Au carrefour de l’anthropologie, de la médecine et de la pop culture, retour avec Philippe Charlier, commissaire de cette exposition, sur les origines de ce mythe du mort-vivant qui, loin d’être une histoire à dormir debout, existe bel et bien sur l’île caribéenne.

De la bande dessinée The Walking Dead au film 28 jours plus tard en passant par le jeu vidéo The Last of Us, les zombis se sont taillés une place de choix dans notre imaginaire et nos pires cauchemars. Mais son origine haïtienne ressemble en réalité bien peu à cette créature monstrueuse qui hante la pop culture. Pour remonter aux sources du mythe, le musée du quai Branly consacre jusqu’au 16 février une passionnante exposition intitulée « Zombis : la mort n’est pas une fin ? ».

Vêtements cérémoniels, reconstitution de temples et fétiches plongent le visiteur dans les méandres du vaudou, religion syncrétique mélangeant le catholicisme, les cultes rapportés par les esclaves africains, et ceux des Taïnos, la population autochtone amérindienne qui peuplait l’île d’Hispaniola, devenue Haïti et la République dominicaine, avant la colonisation.

France 24 : Comment avez-vous commencé à vous intéresser à la figure du zombi ?

Quand retrouve-t-on la première trace du mot zombi ?

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