vendredi, septembre 20

Le procès de 50 hommes pour les viols de Gisèle Pelicot est rentré dans le vif du sujet ce jeudi. Les premiers accusés ont défilé à la barre en alternant regrets et contradictions dans leurs témoignages. Pouvaient-ils ignorer l’absence de consentement d’une femme endormie ? Chacun a sa propre version.

Avertissement : le compte-rendu de certains débats peut choquer la sensibilité des lecteurs.

Les prochaines semaines s’annoncent longues et usantes au tribunal d’Avignon. Depuis plusieurs jours, la cour criminelle du Vaucluse fait défiler à la barre les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot dans son sommeil entre 2011 et 2020.

Lunettes de soleil sur le nez, flanquée de ses deux avocats et accompagnée par sa fille aînée Caroline Darian, Gisèle Pelicot va affronter pendant plusieurs semaines ses violeurs. Eux connaissent son visage, pour avoir été invités à la violer par son mari, Dominique Pelicot. Elle les découvre au fil des jours de ce procès hors-norme qui doit se tenir jusqu’à la mi-décembre.

Le 2 décembre 2018, Lionel R. se rend au domicile de Dominique Pelicot, à Mazan (Vaucluse). Son hôte le fait se déshabiller dans le salon, puis l’emmène dans la chambre conjugale où il découvre Gisèle Pelicot, endormie, et entièrement nue.

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