lundi, décembre 22
Une classe à l’école catholique St. Mary à Papiri, dans la municipalité d’Agwarra, dans l’Etat du Niger, le 23 novembre 2025.

Environ 130 élèves d’une école catholique nigériane ont été remis aux autorités locales, lundi 22 décembre, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), au lendemain de l’annonce par le gouvernement de leur libération.

Six fourgons transportant des enfants ont été escortés par des forces de sécurité à bord de véhicules blindés jusqu’au siège du gouvernement de l’Etat du Niger (Centre-Nord).

Les autorités ont affirmé qu’il s’agissait du dernier groupe d’écoliers capturés par des hommes armés lors de l’enlèvement massif du 21 novembre à l’internat mixte Saint Mary, dans le village reculé de Papiri, au cours duquel plus de 200 élèves avaient été kidnappés. Une centaine d’écoliers avaient déjà été libérés au début de décembre.

Au total, 303 élèves et 12 enseignants avaient été emmenés de force du pensionnat Saint Mary, situé à Papiri, dans l’Etat du Niger, – l’un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, un pays ravagé par le phénomène. Une cinquantaine d’écoliers avaient réussi, peu après, à échapper à leurs ravisseurs.

Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés « bandits », en quête de rançons. Avant ce raid, des hommes armés avaient déjà enlevé, le 17 novembre, 25 jeunes filles après avoir attaqué un lycée de l’Etat voisin de Kebbi (Nord-Ouest). Les autorités nigérianes avaient annoncé leur libération le 25 novembre.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Nigeria, les enlèvements à répétition mettent le gouvernement sous pression

Le mois de novembre a connu une vague importante de kidnappings au cours de laquelle plus de 400 Nigérians – des écolières musulmanes, des fidèles d’une Eglise évangélique, des agriculteurs, une mariée et ses demoiselles d’honneur… – ont été enlevés en quinze jours, ébranlant profondément la nation.

L’un des premiers enlèvements de masse ayant attiré l’attention internationale remonte à 2014 quand les djihadistes de Boko Haram avaient enlevé quelque 300 écolières d’un pensionnat de Chibok, localité de l’Etat de Borno. Une décennie plus tard, environ 90 d’entre elles manquent toujours à l’appel.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu
Share.
Exit mobile version