samedi, décembre 28

Au Mozambique, de nombreuses villes sont paralysées après plusieurs jours de manifestations pour contester le résultat de l’élection présidentielle et qui ont fait plus de 120 morts, selon une ONG. Dans la capitale, Maputo, la situation semble un peu plus calme, mais la peur a envahi les habitants et certains fuient le pays.

Avec notre correspondant dans la région, Valentin Hugues

Des barricades, des incendies, des rues paralysées, la police et l’armée : la capitale Maputo, et d’autres grandes villes du pays, sont comme figées en cette fin d’année. Alors, entre la violence des manifestations et celle de la répression, la peur s’installe chez les habitants, et les rues se vident. La plupart des magasins ont baissé le rideau dès lundi pour se protéger. L’essence, la nourriture ou encore les médicaments commencent à manquer.

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Des Mozambicains témoignent d’un climat d’angoisse permanent, où il devient difficile de différencier les vraies menaces des rumeurs, car deux versions s’affrontent. Celle du président élu Daniel Chapo et des autorités du pays, qui condamnent la violence de manifestants dangereux. De l’autre, celle de l’opposition, qui dénoncent des manipulations du parti au pouvoir, le Frelimo, qui alimenterait les peurs pour justifier sa répression et éteindre la colère du peuple.

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