jeudi, novembre 14

Le Hamas a accusé les Etats-Unis d’être complices d’une « guerre génocidaire », Washington ayant estimé le même jour qu’Israël n’enfreignait pas le droit américain concernant l’aide humanitaire

Dans un communiqué, le Hamas a condamné mardi « les allégations » de Washington « affirmant qu’[Israël] prend des mesures pour améliorer la situation humanitaire à Gaza » et y voit « une confirmation du partenariat total de l’administration du président Biden [avec Israël] dans la guerre génocidaire brutale contre notre peuple ».

Washington a affirmé mardi qu’Israël n’enfreignait pas le droit américain concernant l’aide humanitaire à Gaza mais a appelé à des progrès supplémentaires, un mois après avoir menacé de suspendre son aide militaire à cet allié.

Dans une lettre datée du 13 octobre, les ministres des affaires étrangères et de la défense américains, Antony Blinken et Lloyd Austin, avaient adressé une série d’exigences à Israël en matière d’aide humanitaire à Gaza, en lui donnant trente jours pour y répondre.

Le porte-parole du département d’Etat, Vedant Patel, a dit à propos d’Israël : « Nous n’avons pas évalué qu’ils enfreignaient le droit américain. ». « La situation humanitaire générale à Gaza continue d’être insatisfaisante. Mais, dans le contexte de la lettre, il ne s’agit pas de savoir si nous trouvons quelque chose de satisfaisant ou pas, mais de considérer les actions que nous voyons. Les actions que nous avons vues, nous pensons qu’elles vont dans la bonne direction », a-t-il ajouté.

« Nous voulons en voir davantage. Nous voulons voir ces mesures tenir sur un certain temps et, en fin de compte, nous voulons que ces mesures produisent des résultats ».

Israël n’a pourtant pas respecté une série d’exigences évoquées dans la lettre, notamment la nécessité de laisser entrer 350 camions d’aide humanitaire par jour dans Gaza.

« A l’issue des trente jours, nous sommes constamment en train d’évaluer [la situation] et, si nous ne voyons pas de résultats sur le terrain, alors nous ferons, bien sûr, les estimations nécessaires concernant le respect du droit international », a-t-il par la suite précisé.

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