mardi, avril 1

fallait pas l’inviter – En visite au Groenland, JD Vance a relancé l’idée d’un rattachement aux États-Unis, misant sur un accord « à la Trump » sans usage de la force militaire. Un projet géopolitique vivement rejeté

« Vous n’avez pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland » a lancé le vice-président des Etats-Unis en déplacement sur l’île arctique ce vendredi.

En visite avec sa femme Usha, JD Vance a fustigé l’inaction du Danemark, puissance souveraine sur le territoire arctique, accusant Copenhague de sous-investir dans la sécurité et le développement local.

Pas de force militaire nécessaire mais un accord « à la Trump »

Le message est clair : Washington veut prendre la main sur le Groenland, territoire stratégique entre l’Amérique du Nord et l’Eurasie, au cœur du bouclier antimissile américain. Vendredi, Donald Trump a répété son souhait de s’en emparer, « Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. »

JD Vance, lui, assure que la force militaire ne sera pas nécessaire, misant sur un accord à la « Trump » avec les habitants. « Nous pensons qu’ils finiront par s’associer aux États-Unis. » Sauf que du côté des Groenlandais, le rejet est unanime. Un récent sondage montre que la population, majoritairement inuite, refuse l’idée de devenir américaine. Même les partis favorables à l’indépendance du Groenland ne soutiennent aucune forme de rattachement aux États-Unis.

Un projet qui fait grincer jusqu’à Copenhague

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a vivement réagi. « Nous avons toujours été aux côtés des Américains dans des situations très difficiles. La façon dont le vice-président se réfère au Danemark n’est pas exacte. » Elle se dit prête à coopé(…)

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