mercredi, décembre 31

VOTE SYMBOLIQUE – L’Assemblée nationale a adopté en première lecture la proposition de loi visant à nationaliser ArcelorMittal France. Toutefois, l’avenir du texte reste incertain face au Sénat dominé par la droite

L’Assemblée nationale a adopté jeudi, en première lecture, la proposition de loi portée par La France insoumise (LFI) visant à nationaliser ArcelorMittal France, alors que la sidérurgie française traverse une crise majeure. Le vote, remporté par 127 voix contre 41, a déclenché la satisfaction immédiate des députés insoumis. Mathilde Panot a salué « une victoire historique », tandis que Jean-Luc Mélenchon a évoqué « une page d’histoire à l’Assemblée nationale ».

Ce succès reste toutefois largement symbolique. Le texte doit désormais affronter l’examen du Sénat, où la droite et le centre sont majoritaires. Plusieurs élus n’ont pas tardé à rappeler cet obstacle. « La loi ne sera pas appliquée », a prédit le député Horizons Sylvain Berrios, tandis que Jean-Philippe Tanguy (RN) a assuré que la chambre haute « ne votera jamais votre loi ». A gauche, la rapporteure Aurélie Trouvé a défendu la démarche en estimant que « plus ça ira, plus on verra comme une évidence politique qu’il faut nationaliser ArcelorMittal ».

Une nationalisation chiffrée à 3 milliards d’euros

La proposition, chiffrée à trois milliards d’euros, prévoit de transférer ArcelorMittal France sous contrôle public afin de préserver la filière et ses 15.000 emplois. Pour LFI, il s’agit de l’unique voie pour contrer le plan social annoncé en avril et relancer la décarbonation des hauts-fourneaux. Le gouvernement, lui, rejette fermement la solution. Le ministre de l’Industrie Sébastien Martin estime que la nationalisation(…)

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