mercredi, mars 26

Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été suspendu de ses fonctions et incarcéré pour « avoir créé et dirigé une organisation criminelle, accepté des pots-de-vin, détourné des fonds, enregistré illégalement des données personnelles et truqué des appels d’offres publics dans le cadre d’une enquête financière », a indiqué un tribunal turc dans un communiqué ce dimanche 23 mars. Au moins vingt autres personnes ont été emprisonnées dans le cadre d’une enquête pour corruption.

Ekrem Imamoglu a aussitôt réfuté ces accusations. Sur son compte X, il dénonce « une véritable exécution sans jugement » et « un coup d’État ». Avant d’inviter les Turcs à organiser des manifestations à grande échelle afin de se battre pour leurs « droits ».

Une incarcération jugée politisée

Les dirigeants européens et des dizaines de milliers de Turcs, qui ont encore manifesté dans la nuit dans les grandes villes du pays, ont dénoncé les actions menées à l’encontre d’Ekrem Imamoglu, les jugeant politisées, précise Le Monde. Ce dernier se prépare à être désigné comme le futur candidat à la présidentielle par les membres du Parti républicain du peuple (CHP), principale opposition à l’alliance au pouvoir d’Erdogan.

À LIRE AUSSI Le maire d’Istanbul, rival d’Erdogan pour 2028, a été arrêtéAlors que les manifestations se multiplient dans le pays depuis l’arrestation d’Ekrem Imamoglu mercredi 19 mars, le gouvernement d’Ankara a rappelé que l’interdiction de se rassembler a été prolongée samedi 2 […] Lire la suite

Partager
Exit mobile version