dimanche, septembre 29

Confirmée samedi par le Hezbollah libanais, la mort du leader historique du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, lors d’un bombardement israélien massif sur Beyrouth la veille, fait craindre une nouvelle spirale de violences au Moyen-Orient alors que l’Iran crie à la vengeance contre l’État hébreu.

Le Hezbollah libanais a annoncé samedi 28 septembre que son chef Hassan Nasrallah a été tué, confirmant l’information rapportée plus tôt par l’armée israélienne qui a dit avoir mené une frappe aérienne violente vendredi soir contre le quartier général du mouvement chiite dans la banlieue de Beyrouth.

La mort de Hassan Nasrallah, présentée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme un tournant historique dans l’équilibre des forces de la région, constitue un revers majeur pour le Hezbollah, mais aussi pour l’Iran, dont les Gardiens de la révolution ont fondé le mouvement en 1982 et qui se trouve désormais privée d’un allié influent.

Le guide suprême de la Révolution islamique depuis 1989, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que la mort du leader du Hezbollah serait vengée et que d’autres militants poursuivraient le combat contre Israël.

Le mouvement chiite libanais, soutenu par Téhéran, a dit lui aussi vouloir poursuivre sa bataille contre Israël « en soutien à Gaza et à la Palestine, et pour la défense du Liban et de son peuple inébranlable et honorable ».

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