mardi, janvier 7

Une maison a explosé dans la nuit du 26 au 27 novembre à Saint-Loup-de-Naud, en Seine-et-Marne, causant la mort d’une femme de 31 ans.
Sept ans avant, l’ancien propriétaire du logement a également perdu la vie dans l’explosion de sa voiture.
Après ces deux drames mystérieux, le malaise demeure dans le village.

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LE WE 20H

De cette maison, il ne restait qu’un amas de débris. Dans la nuit du 26 au 27 novembre, à Saint-Loup-de-Naud, près de Provins (Seine-et-Marne), l’explosion d’un pavillon de 100 m² a causé la mort d’une femme de 31 ans, dont le corps a été retrouvé dans les décombres. Son conjoint a quant à lui été grièvement blessé. « J’entends encore le bruit dans mes oreilles, la lumière des pompiers, l’odeur, aussi », se souvient une habitante de ce village de 900 habitants.

Une précédente explosion troublante

Mais ce ne fut pas la première détonation à secouer le village. Il y a sept ans, l’ancien propriétaire de la maison est décédé aux côtés de son petit-fils, dans l’explosion de sa voiture. L’enquête a été clôturée cet été, et aucune réponse n’a été apportée dans cette mystérieuse affaire. Depuis l’explosion de novembre dernier, les questions s’accumulent. 

A-t-elle été causée par des obus de 14-18 oubliés ? Des sacs d’engrais auraient-ils pu exploser accidentellement ? Les enquêteurs ont également exploré la piste d’une querelle de voisinage, mais la piste s’est avérée fausse. Selon le procureur de la République de Melun, Jean-Michel Bourlès, l’hypothèse de la présence d’explosifs qui auraient été entreposés dans la maison par son ancien propriétaire avait été privilégiée. 

Le malaise s’intensifie dans le village

Désormais, la psychose s’installe. « Quand on se promène dans la rue, les gens nous posent des question, nous regardent, nous demandent : ‘Qu’est-ce que vous faites devant chez moi ?’ […], les gens sont un peu à cran », confie une riveraine, qui admet avoir déjà pensé à partir du village. Le maire adjoint (SE) de Saint-Loup-de-Naud, Patrick Micheletto, craint justement de voir une vague de départs.

« La situation est quant même catastrophique. On ne sait pas ce qu’il s’est passé, sachant que si jamais il y a encore des choses qui traînent dans le périmètre, s’inquiète l’élu. Il y a des gens qui ont peur. »


N.K | Reportage TF1 : Florence De Juvigny, Stefan Iorgulescu

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