samedi, octobre 12

Comme de nombreux parents d’ados, je n’ai accepté de fournir un smartphone à mon plus jeune fils qu’à la condition de l’assortir de quelques limites. Pas d’écran la nuit. Pas d’accès à TikTok. Et un temps quotidien raisonnable sur un certain nombre d’applications dont l’usage excessif ne me semble guère compatible avec l’épanouissement personnel — et scolaire — de ma progéniture.

Ça tombe bien, Apple fournit un contrôle parental dont la programmation est simple comme bonjour. En accord — plus ou moins forcé — avec mon fiston, j’ai donc programmé, il y a un an et demi, quelques restrictions journalières. Rien de dictatorial. Je ne suis pas, quoi qu’en dise l’intéressé, une tortionnaire, et j’admets, hélas, qu’on ne survit pas, à 15 ans, sans accès à Snapchat ou à Instagram.

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Ce modus vivendi me paraissait donc idéal : il avait son smartphone, et je pouvais dormir sur mes deux oreilles, sûre que la chair de ma chair, ne pouvant scroller qu’un temps limité par jour, ne se ferait pas siphonner non-stop le cerveau par les mauvais génies de la tech californienne. Apple veillait : mon fils aurait encore le loisir de rêver, de bouger, de travailler, et même, soyons fous, d’ouvrir un bouquin de temps à autre.

Il me sembla d’ailleurs, les premiers mois, parfaitement admettre cet usage restreint. Pour la raison assez simple, je ne m’en suis aperçue qu’après…, que les restrictions ne fonctionnaient pas. Jetant […] Lire la suite

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