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L’ancien joueur de football allemand Andreas Brehme avec son trophée lors du gala d’ouverture du Temple de la renommée du football allemand, à Dortmund, le 1er avril 2019.

L’Allemand Andreas Brehme, buteur décisif lors de la finale du Mondial 1990 à Rome contre l’Argentine (1-0), est mort dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 63 ans, a annoncé le Bayern Munich, mardi 20 février.

« Le Bayern est bouleversé par la mort soudaine d’Andreas Brehme (…). Nous garderons toujours Andreas Brehme dans notre cœur », a déclaré le club bavarois, où Brehme a évolué au cours de sa carrière. La cause de sa mort n’a pas été précisée.

Le joueur avait marqué l’histoire du football allemand en marquant le seul but (sur penalty) de la finale de la Coupe du monde contre l’Argentine de Diego Maradona, au Stade olympique de Rome, le 8 juillet 1990.

Il avait ainsi offert la victoire à l’équipe ouest-allemande, juste avant la fin du processus de réunification du pays, et était entré dans la légende du football allemand, comme l’avait été Gerd Müller en 1974 à Munich contre les Pays-Bas (2-1), et comme le sera Mario Götze en 2014 à Rio contre l’Argentine (1-0).

Courte carrière d’entraîneur

Défenseur, il a inscrit huit buts lors de ses 86 apparitions sous le maillot de la Mannschaft entre 1984 et 1994, dont un coup franc contre la France de Michel Platini en demi-finales du Mondial mexicain de 1986 (victoire 2-0).

Formé au HSV Barmbek-Uhlenhorst, un club de Hambourg, il a fait la plus grande partie de sa carrière à Kaiserslautern (1981-1986, puis 1993-1998), décrochant avec ce club la Coupe d’Allemagne en 1996, mais surtout le titre de champion en 1998, une saison après la remontée du club en première division allemande.

Il est également passé par le Bayern Munich (1986-1988), où il a gagné la Bundesliga en 1987, et l’Inter Milan (1988-1992), remportant le championnat d’Italie (1989) et la Coupe de l’UEFA (1991).

Après sa carrière de joueur, il a effectué une courte carrière d’entraîneur à Kaiserslautern (2000-2002) et Unterhaching (banlieue de Munich).

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Le Monde avec AFP

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