dimanche, avril 13

Plusieurs régions de France ont été placées en alerte « élevée » ce samedi par Atmo France, qui a mis en ligne son « indice pollen » du jour.
La moitié Nord du territoire est concernée, de même que quelques villes du centre.
La Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Occitanie ou encore la Corse sont, de leur côté, préservées par le phénomène.

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Allergies aux pollens : la France en alerte

Au printemps, les arbres fleurissent… et les narines démangent. La saison tant redoutée des allergies aux pollens est bel et bien installée en France, et le nouvel « indice pollen » lancé mercredi 2 avril par Atmo France, la Fédération des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, le prouve. En effet, une large partie du pays est actuellement concernée par un risque d’allergie « élevé », ce samedi 5 avril.

L’Île-de-France, la Normandie et le Grand-Est touchés

Sur sa carte mise en ligne ce jour, Atmo a ainsi placé les Hauts-de-France, le Grand-Est, l’Île-de-France, la Normandie, la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Bourgogne-Franche-Comté, de même qu’une partie des Pays de la Loire, de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Auvergne-Rhône-Alpes en alerte « rouge » pour les allergiques au pollen. En revanche, le Sud de la France (Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse) semble être, pour l’instant, épargné par cette circulation de pollens. L’indice ne couvre cependant pas encore l’outre-mer, le modèle Copernicus, qu’utilise l’Atmo, ne délivrant pas de données concernant ces zones.

L’indice pollen mis en ligne ce samedi 5 avril 2025 par Atmo France. – Capture d’écran Atmo

Pour établir quotidiennement son « indice pollen », Atmo France prend en compte six espèces végétales qui émettent des pollens allergisants : l’ambroisie, l’aulne, l’armoise, le bouleau, les graminées et l’olivier. Actuellement, ce sont les pollens de bouleau qui sont omniprésents dans l’air. Selon le réseau Atmo, « l’augmentation des températures favorise l’émission des pollens et la migration de nouvelles espèces allergisantes », comme l’ambroisie.

Une saison qui s’allonge

Si la saison du pollen ne commence traditionnellement qu’au début du printemps, elle a, cette année (et comme les précédentes) débuté bien plus tôt. En effet, près de 80 départements ont été placés, mi-février, en vigilance rouge par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) pour un risque d’allergie élevé. La faute au réchauffement climatique et à la pollution de l’air.

En France, 20 % des enfants, et 1 adulte sur 3, seraient sujets aux allergies aux pollens et aux rhinites, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Ces derniers souffrent de plusieurs symptômes : nez qui démange, éternuements, irritation des yeux, gêne respiratoire, toux… Selon Atmo France, la rhinite allergique peut aussi être « un facteur déclencheur ou aggravant de l’asthme ». L’OMS estime même qu’en 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être allergique aux pollens. Pour limiter les risques allergiques, le RNSA préconise de « rincer les cheveux le soir », de « faire sécher le linge à l’intérieur des habitations », d’« aérer tôt le matin ou tard le soir » et de « fermer les vitres des voitures en roulant ».

Noemie KOSKAS

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