Un quart de siècle après la publication du roman d’Ahmadou Kourouma « Allah n’est pas obligé », qui raconte l’histoire d’un orphelin devenu enfant-soldat au Liberia, Zaven Najjar en livre une adaptation en animation, présentée en compétition au Festival d’Annecy. Rencontre avec le réalisateur.
Une « vie de merde », un « bordel de vie »… Birahima ne mâche pas ses mots quand il s’adresse au public pour lui raconter sa courte existence, celle d’un orphelin de Guinée embrigadé comme enfant-soldat au Liberia. Le gamin n’a qu’une dizaine d’années mais maîtrise l’ironie, trimballant avec lui quatre dictionnaires pour enrichir son verbe.
L’histoire de Birahima était née sous la plume de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma et avait séduit en 2000 les jurys du prix Renaudot et du prix Goncourt des lycéens. Un quart de siècle plus tard, Zaven Najjar en livre une adaptation en long-métrage, présentée en compétition cette semaine au Festival international du film d’animation d’Annecy.
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