- La colère des agriculteurs se poursuit dans le Sud-Ouest.
- À Auch (Gers), la tension est montée entre les manifestants et la police, un gardien de la paix a sorti son arme.
- La Coordination rurale a dénoncé un geste qu’elle juge honteux.
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Dermatose nodulaire, Mercosur : les agriculteurs mobilisés
Si la colère des agriculteurs faiblit en intensité, certains points de blocage demeurent. À Auch (Gers), un accrochage a eu lieu, samedi 27 décembre.
Un tracteur a d’abord aspergé la façade du journal La Dépêche du Midi
avant que l
e conducteur ne se tourne vers les policiers, qui ont réalisé des « sommations avec sortie d’arme
« , a indiqué la préfecture dans un communiqué. L’agriculteur a finalement arrêté le moteur de son véhicule, avant d’être interpellé. « Le calme est revenu très rapidement sur place et les manifestants présents ont rapidement engagé le nettoyage de leurs méfaits
« , ont précisé les autorités.
« Ils sont arrivés comme des cow-boys, armes au poing, et ils ont demandé d’arrêter. Sur la vidéo, on voit bien que le tracteur ne bouge pas. Donc, à un moment donné, ils se défendent comme ils peuvent. Seulement, le
préfet
du département a mis la pression à ce commissaire et il n’a pas su gérer sa pression. Il est arrivé comme un V2 avec les CRS
« , a réagi Jérôme Courrèges, président de la Coordination rurale du Gers, sur LCI
« Ils veulent faire du zèle, ils veulent nous faire passer pour des casseurs, pour des terroristes, et donc du coup, ils ne savent pas comment faire pour nous déloger. Alors qu’on est dans nos droits. À un moment donné, il faut arrêter
« , poursuit le représentant syndical.
L’homme interpellé a été placé quelques heures en garde à vue, dans la nuit de samedi à dimanche, avant d’être libéré.
