dimanche, décembre 28

Un homme soupçonné d’avoir agressé vendredi au couteau trois femmes dans le métro parisien a été conduit dans une infirmerie psychiatrique et sa garde à vue par la police a été levée, samedi 27 décembre dans la soirée, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le parquet. « La garde à vue de l’intéressé a été levée ce [samedi] soir, ayant été considérée comme incompatible avec son état de santé », a expliqué le parquet.

Vendredi, trois femmes avaient été légèrement blessées à l’arme blanche dans le métro parisien, par un homme qui avait pris la fuite avant d’être interpellé dans le Val-d’Oise. Les agressions ont eu lieu aux stations desservies par la ligne 3 Arts-et-Métiers, République et Opéra, en plein centre de la capitale, « entre 16 h 15 et 16 h 45 », avait expliqué à l’AFP l’opérateur public des transports parisiens (RATP).

L’auteur présumé, âgé de 25 ans, a pu être identifié « grâce aux images de vidéosurveillance ». Il était déjà connu des services de police pour divers faits dont des atteintes aux biens, avait précisé le parquet. « La mise en œuvre de la géolocalisation de son téléphone portable a permis son interpellation en fin d’après-midi dans le Val-d’Oise », avait ajouté le ministère public. Une enquête, confiée aux services de la sûreté régionale des transports (SRT), a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire et violences volontaires avec arme.

Selon la préfecture de police de Paris, le suspect avait été interpellé « à 18 h 55 par le service enquêteur assisté des policiers du Val-d’Oise ». « De nationalité malienne, en situation irrégulière sur le territoire national, cet individu, déjà connu pour destruction de biens sous l’emprise de stupéfiants, a été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement », avait rapporté le ministère de l’intérieur dans un communiqué.

Libéré en juillet, « il a fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été placé en centre de rétention administrative », ajoute Beauvau. « L’éloignement n’ayant pu aboutir dans le délai légal des 90 jours, faute d’obtention d’un laissez-passer consulaire en l’absence de titre d’identité valide, il a été libéré avec assignation à résidence », poursuivait le texte, précisant qu’« il était sous mandat de recherche ».

Le Monde avec AFP

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