- Trois femmes ont été légèrement blessées au couteau vendredi après-midi dans le métro parisien.
- Le suspect, un Malien sous OQTF, a été placé en garde à vue après avoir été interpellé.
- Ce samedi soir, sa garde à vue a été levée pour raison psychiatrique, annonce le parquet.
Son « état de santé »
ne lui permettait pas de continuer à être entendu par les forces de l’ordre. Un homme soupçonné d’avoir agressé vendredi 26 décembre au couteau trois femmes dans le métro parisien (nouvelle fenêtre) a été conduit dans une infirmerie psychiatrique, a indiqué le parquet. Sa garde à vue a ainsi pris fin ce samedi soir.
« La garde à vue de l’intéressé a été levée ce (samedi) soir, ayant été considérée comme incompatible avec son état de santé. Il a été conduit à l’infirmerie psychiatrique »
, a expliqué le parquet de Paris à TF1-LCI. Cette garde à vue avait été initialement « prolongée en fin d’après-midi »
, avait indiqué cette source un peu plus tôt.
Un suspect déjà écroué pour « vol aggravé et agression sexuelle »
Trois femmes ont été légèrement blessées au couteau vendredi après-midi dans le métro parisien par un homme qui avait pris la fuite (nouvelle fenêtre), avant d’être interpellé en banlieue parisienne. Les agressions ont eu lieu aux stations desservies par la ligne 3, Arts et Métiers, République et Opéra, au centre de Paris. Une enquête, confiée aux services de la sûreté régionale des transports (SRT), a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire et violences volontaires avec arme.
L’auteur présumé, âgé de 25 ans, a été identifié « grâce aux images de vidéosurveillance »
. Il était déjà connu des services de police pour divers faits dont des atteintes aux biens, a expliqué le parquet de Paris. « De nationalité malienne, en situation irrégulière sur le territoire national, cet individu, déjà connu pour destruction de biens sous l’emprise de stupéfiants, a été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement »
, a ajouté le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Libéré en juillet, il faisait depuis « l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été placé en centre de rétention administrative »
. « L’éloignement n’ayant pu aboutir dans le délai légal des 90 jours, faute d’obtention d’un laisser-passer consulaire en l’absence de titre d’identité valide, il a été libéré avec assignation à résidence »
, a ajouté Beauvau, précisant qu’« il était actuellement sous mandat de recherche »
.




