Mercredi 3 juillet, Prisca Thevenot et son équipe de campagne ont été agressées à Meudon, dans les Hauts-de-Seine.
Le parquet de Nanterre indique ce vendredi 5 juillet à TF1/LCI que deux personnes ont été mises en examen.
L’agression de Prisca Thevenot, candidate du camp présidentiel, et de son équipe de campagne à Meudon (Hauts-de-Seine) a bien des suites judiciaires. Après leur placement en garde-à-vue, deux personnes ont été mises en examen, indique ce vendredi 5 juillet le parquet de Nanterre à TF1/LCI. Un suspect majeur a été placé en détention provisoire, tandis qu’un autre mineur a été placé « sous contrôle judiciaire assorti d’une obligation de placement en centre éducatif fermé ».
La circonstance aggravante de violences commises par un majeur avec l’aide d’un mineur n’a été retenue que pour le majeur, selon cette source. C’est au cours d’un collage d’affiches à Meudon que Prisca Thevenot, sa suppléante Virginie Lanlo et un militant de Renaissance expliquent avoir été pris pour cible par plusieurs individus.
Plus tôt ce vendredi, le parquet de Nanterre a annoncé avoir ouvert « une enquête en flagrance », confiée à la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne des Hauts-de-Seine. Dans un premier temps, quatre suspects avaient été placés en garde-à-vue, puis deux d’entre eux, des mineurs, étaient sortis ce vendredi dans la matinée « en l’absence de charges suffisantes retenues contre eux à ce stade ».
