mardi, décembre 30
©PHOTOPQR/LE PARISIEN/LP/ Fred Dugit ; Paris ; 26/12/2025 ; Faits divers 
Paris (9e), le 26/12/2025
Trois femmes ont été poignardées sur la ligne 3 du métro parisien aux stations Arts et métiers, Opéra et République.

LP/ Fred Dugit (MaxPPP TagID: maxnewsspecialtwo448563.jpg) [Photo via MaxPPP]

Un homme de 26 ans a été interpellé lundi après avoir attaqué des usagers de la ligne 3 du métro parisien, ont fait savoir le parquet et une source policière à l’Agence France Presse (AFP) mardi 30 décembre, quelques jours après que trois femmes ont été légèrement blessées au couteau sur cette même ligne. Le parquet de Paris a indiqué avoir ouvert une enquête pour tentative de meurtre.

Lundi, vers 13 heures, au niveau de la station Temple, dans le centre de la capitale, cet homme a tenté de voler une passagère, qui ne s’est pas laissé faire, a expliqué la source policière. Cet homme, qui était muni d’une tête de marteau, l’a frappée au visage après qu’elle a refusé de lui « remettre tous ses effets » personnels, a expliqué le parquet.

La victime a été légèrement blessée à l’arcade sourcilière et s’est vu reconnaître huit jours d’incapacité de travail, selon le ministère public. A l’arrivée des policiers, le suspect est sorti de la rame et a jeté la tête d’un marteau au sol, a-t-il précisé. L’exploitation de la vidéo de surveillance a permis de révéler une autre agression, quelques instants auparavant, contre un mineur âgé de 17 ans. Selon le parquet, le suspect, né en juillet 1999 en Roumanie, était alcoolisé.

« Dysfonctionnement »

« La cellule d’aide et d’assistance aux victimes a été activée », a indiqué à l’AFP la RATP, qui « condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence » et « apporte son soutien à la victime ».

Le 26 décembre, sur la ligne 3, trois femmes avaient déjà été légèrement blessées au couteau par un homme de 25 ans, interpellé par la suite dans le Val-d’Oise. Initialement présenté comme un ressortissant malien ayant fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), il dispose en réalité d’un passeport français, mais n’en a jamais fait état lors des différentes procédures auxquelles il a été confronté.

Mardi, le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, a admis un « dysfonctionnement » relatif à la nationalité de cet homme : « A partir du moment où vous traitez un individu comme quelqu’un en situation irrégulière, où vous le placez en centre de rétention administrative et vous tentez une procédure d’éloignement alors que, en réalité, il est Français, évidemment qu’il y a eu un dysfonctionnement », a-t-il reconnu sur France Inter.

Sa garde à vue a été levée samedi soir pour raison psychiatrique, selon le parquet de Paris.

Le Monde avec AFP

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