Contacté par le service police-justice de TF1/LCI, l’avocat des joueurs de rugby français annonce qu’il va « demander la liberté totale » de ses deux clients.
Les deux hommes ont pour le moment interdiction de quitter le territoire argentin.
« C’est une semaine clé », insiste l’avocat alors que doivent être rendus les rapports d’expertise psychiatriques des deux joueurs et de la plaignante.
Ils débutent une nouvelle étape de leur défense. Les rugbymen français inculpés de viol aggravé en Argentine, Hugo Auradou et Oscar Jegou, entament « une semaine clé » selon leur avocat. Contactés par le service police-justice de TF1/LCI, Me Rafael Cuneo annonce qu’il va déposer ce lundi une demande de non-lieu alors que les résultats des expertises psychiatriques des joueurs et de la plaignante doivent être communiqués. « Ils ont été très courageux de supporter ça », dit-il.
« Une fois les rapports obtenus, on espère que les joueurs pourront rentrer en France avec l’autorisation de quitter le pays et surtout obtenir l’absolution, un non-lieu, avec un classement sans suite pour ‘inexistence du délit’ car jamais les joueurs ont commis cette aberration dont on les accuse », déclare l’avocat qui va aussi « demander la liberté totale » de ses clients. Écroués après le 8 juillet puis placés en résidence surveillés dix jours plus tard, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été remis en liberté en début de semaine. Ils ne peuvent cependant pas quitter le territoire argentin tant que l’instruction se poursuit.
Les deux joueurs de 21 ans n’ont pas récupéré leurs passeports et ont interdiction d’entrer en contact avec leur accusatrice. Cette dernière, une Argentine de 39 ans, a déposé plainte pour viol et violences. Présents dans la ville de Mendoza où ils venaient de disputer un test-match avec le XV de France, les inculpés reconnaissent une relation sexuelle mais assurent qu’elle était consentie. Ils nient en revanche toute violence. Le parquet a estimé qu’à ce stade, les « éléments suffisants n’ont pas été réunis » pour justifier le maintien en détention préventive de Hugo Auradou et Oscar Jegou.