jeudi, décembre 11
Ary Abittan, à Paris, le 3 juillet 2025.

« Je suis une sale conne » : avec ce slogan, de nombreuses actrices, chanteuses et autrices françaises ont apporté leur soutien aux membres du collectif féministe #NousToutes, qualifiées de « sales connes » par Brigitte Macron, dimanche 7 décembre, dans les coulisses du spectacle d’Ary Abittan aux Folies-Bergère, à Paris. Samedi soir, quatre jeunes femmes du mouvement, portant des masques à l’effigie de l’acteur avec la mention « violeur », avaient interrompu son seul en scène à Paris, scandant « Abittan violeur ».

Les propos de Brigitte Macron, captés par un photographe de l’agence de la figure de la presse people et proche du couple présidentiel Mimi Marchand, puis diffusés par Public et Paris-Match, ont ravivé le débat autour de cette affaire judiciaire, dans laquelle Ary Abittan était accusé de viol. La procédure a été clôturée par un non-lieu, confirmé en appel devant la chambre de l’instruction, le 30 janvier. Cette décision est contestée par des militantes qui soulignent que le récit de la plaignante s’appuyait sur des éléments matériels.

Caroline Toby, l’avocate d’Ary Abittan, qui n’a pas donné suite aux sollicitations du Monde, a rappelé dans une déclaration transmise à l’Agence France-Presse, mardi 9 décembre, que « les sept magistrats qui ont eu à statuer sur ce dossier sont unanimes sur le fait qu’il est innocent ». Elle estime que « l’affaire est close et [qu’]il n’y a aucune raison [qu’Ary Abittan] se retrouve dans une telle situation ».

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