samedi, octobre 19

En septembre dernier, un jeune homme de 18 ans a été tué d’un coup de couteau à Antibes (Alpes-Maritimes).
Ce samedi, cinq personnes ont été mises en examen pour assassinat, dont quatre mineurs.

Des mineurs dans le viseur de la justice. Quatre personnes de 15 à 16 ans et un jeune homme de 19 ans ont été mis en examen pour l’assassinat d’un adolescent de 18 ans à qui ils avaient tendu un guet-apens, en septembre à Antibes , a indiqué ce samedi 19 octobre la police judiciaire des Alpes-Maritimes .

Le suspect principal venait de sortir de prison

Deux d’entre eux, un mineur de 16 ans et le jeune homme de 19 ans, ont été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention du tribunal de Grasse, en charge de cette affaire. Deux autres, le plus jeune, âgé de 15 ans, et une jeune fille de 16 ans utilisée comme appât pour un supposé rendez-vous amoureux avec la victime, ont été placés sous contrôle judiciaire. Le dernier, âgé de 16 ans, auteur supposé du coup de couteau mortel, qui se trouvait déjà en détention pour des faits commis postérieurement à ce meurtre, a été maintenu derrière les barreaux.

La victime, 18 ans, avait été tuée d’un coup de couteau au thorax. Si l’arme du crime n’a pas été retrouvée, des vêtements et une bombe lacrymogène porteuse d’une empreinte avaient mis les enquêteurs sur la piste des suspects. Les faits remontent au samedi 14 septembre, vers 17h, près d’une zone commerciale d’Antibes, lorsque la victime « s’était présentée, apprêtée, à un rendez-vous amoureux avec une jeune fille convenu par le biais du réseau Snapchat et avait été victime d’un guet-apens », ont indiqué les enquêteurs. Le jeune homme aurait alors été attiré par quatre individus dans les garages sous-terrains d’une résidence, et c’est en fuyant ses agresseurs qu’il aurait été rattrapé puis se serait « effondré suite au coup mortel », précisent les policiers.

Selon les premières déclarations recueillies en garde à vue, le suspect principal du coup de couteau, qui venait à peine de sortir de prison, a indiqué avoir voulu se venger après avoir lui-même, plusieurs mois auparavant, été roué de coups dans un guet-apens similaire organisé, selon lui, par sa future victime. Devant les enquêteurs, la jeune fille de 16 ans utilisée pour le guet-apens a assuré avoir agi sous la contrainte du meurtrier présumé, et sans savoir le motif de ce piège. La victime était connue des services de police, pour des faits non précisés.


I.N avec AFP

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