jeudi, décembre 18
La première ministre italienne, Giorgia Meloni, devant la Chambre basse du Parlement, à Rome, le 17 décembre 2025.

C’est un « oui, mais » pour le gouvernement italien. Avant de s’envoler pour Bruxelles et le sommet européen, Giorgia Meloni a répondu, mercredi 17 décembre, aux questions des députés italiens, expliquant qu’il était « prématuré » de signer en l’état l’accord de libre-échange avec quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). Pour la présidente d’extrême droite du conseil, le texte ne contient pas assez de garanties pour protéger le secteur agricole, qui représente près de 10 % des exportations du pays. « Il est nécessaire pour nous d’attendre que le paquet de mesures supplémentaires visant à protéger le secteur agricole soit finalisé et, dans le même temps, de le présenter et d’en discuter avec nos agriculteurs », a-t-elle encore expliqué.

Une prudence qui rassure le secteur agricole transalpin. « Nous sommes particulièrement heureux que le gouvernement italien ait entrepris cette démarche de concertation, explique Ettore Prandini, président de la Coldiretti, le puissant syndicat agricole italien, qui représente 1,6 million de personnes du secteur. Nous espérons que de nombreux autres Etats membres en comprendront l’importance, en rapprochant les institutions européennes des territoires auxquels ils appartiennent. » Selon lui, « la réciprocité des clauses de sauvegarde est un élément de justice par rapport aux nombreuses règles imposées ces dernières années aux agriculteurs européens ».

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