- L’Assemblée nationale a voté jeudi 30 octobre un texte du RN visant à dénoncer l’accord migratoire de 1968 qui lie la France à l’Algérie.
- Invitée de TF1 ce vendredi, la députée RN Laure Lavalette appelle à « un bras de fer » avec Alger.
Une victoire politique pour le Rassemblement national. Jeudi 30 octobre, à l’occasion de sa niche parlementaire, le parti à la flamme a fait voter une résolution non contraignante visant à « dénoncer »
l’accord franco-algérien de 1968. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a réagi dans la soirée en affirmant que la France devait « renégocier »
ce traité. « Ça fait très longtemps que la renégociation des accords est à l’ordre du jour »
, déclare sur TF1 Laure Lavalette, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale et députée du Var (voir vidéo en tête de cet article).
Si on veut vraiment tenter un bras de fer, on donne zéro visa
Si on veut vraiment tenter un bras de fer, on donne zéro visa
Laure Lavalette sur TF1
« Nous savions qu’il y avait une large majorité à l’Assemblée »
pour voter ce texte, même si une seule voix (nouvelle fenêtre) a séparé les pour (le RN, l’UDR, une partie de la Droite républicaine et de Horizons) des contre. « La crise diplomatique avec l’Algérie mérite une nouvelle façon de faire, enfin un bras de fer avec ce régime autoritaire »
, insiste Laure Lavalette.
Elle déplore que Bruno Retailleau ne l’ait « pas tenté »
du temps où il était ministre de l’Intérieur, malgré ses déclarations. « Si on veut vraiment tenter un bras de fer, on donne zéro visa, on n’accepte pas d’avoir des imams algériens qui viennent pendant le ramadan, et on fait en sorte de libérer les deux otages franco-algériens que nous avons, dont Boualem Sansal »
, affirme-t-elle. « Cette renégociation des traités est très attendue par les Français. »









