Proposée par la gauche pour le poste de Première ministre, Lucie Castets affirme ce mardi soir avoir accepté ce rôle « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction ».
La haute fonctionnaire de 37 ans estime être « une candidate crédible et sérieuse pour un président qui valorise les profils techniques ».
Elle se présente comme une candidate « crédible et sérieuse pour un président qui valorise les profils techniques ». Lucie Castets, la haute fonctionnaire proposée par le Nouveau Front populaire (NFP) pour le poste de Première ministre, a affirmé mardi à l’AFP avoir accepté ce rôle « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction », expliquant avoir été contactée lundi par l’alliance de gauche et avoir parlé avec les chefs des quatre partis qui la composent.
« Je pense qu’il est indispensable de donner une incarnation au résultat des urnes », a déclaré la candidate surprise de 37 ans, tout en prenant acte « du fait qu’il n’y a pas de majorité absolue ».
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Lucie Castets esquisse ses « grandes priorités »
Lucie Castets assure avoir parmi ses « grandes priorités » l’« abrogation de la réforme des retraites » d’Emmanuel Macron, une « grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part », une « amélioration du pouvoir d’achat » par la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux, ainsi que la « fin de la régression des services publics ».
Interrogée sur ses intentions, en cas de nomination à la tête du gouvernement, alors que le NFP, tout en étant arrivé en tête des élections législatives, n’a pas la majorité absolue, elle a estimé que plusieurs « sujets exprimés dans les urnes » pouvaient « donner lieu à des majorités ». Et d’insister : « L’idée, c’est de faire respecter le résultat des urnes en partant du programme du NFP, et de trouver des majorités texte par texte. »
